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Les Amis de la chapelle Saint-Jean-Baptiste à CHATEAU-ARNOUX/SAINT-AUBAN
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31 mars 2014

Découverte en diaporama de la chapelle Saint-Jean à Château-Arnoux

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31 mars 2014

Ascension du Seigneur : Jeudi 29 Mai, Messe à la chapelle Saint Jean de Château-ArnouX

A noter dans votre agenda, notre prochaine rencontre Le Jeudi de l'Ascension :

Messe à 10 H 30 à la Chapelle Saint Jean avec le Père GOTTLIEB

31 mars 2014

Les Amis de la chapelle Saint Jean-Baptiste vous convient à leur Assembléé générale 2014

27 mars 2014

Visite commentée et découverte de la chapelle Saint-Jean de Château-Arnoux par les Elèves de l'UTL D'Aubagne.

Comme vous pourrez le lire sur l'article ci-dessous, ce n'est pas moins de 250 membres de L'Université du Temps Libre d'Aubagne, répartis en cinq groupes d'une cinquantaine de personnes qui sont venus, cette semaine, découvrir l'histoire et le patrimoine de notre commune. Cinq journées bien remplies pour ces visiteurs, qui après la cité de Saint-Auban et le village de Château-Arnoux, ont pris de la hauteur pour la visite de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, ouverte pour l'occasion. Merci aux bénévoles, qui étaient là pour les accueillir.

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21 mars 2014

"L'ART" dans les Eglises et Chapelles. "le génie du lieu": la chapelle Saint Jean Château-Arnoux

Echo d’un diocèse : Rubrique du Frère Philippe MARKIEWICZ, Moine de l’Abbaye de Ganagobie.

Découvrir ce qui se vit de l’art en église :

Château-Arnoux, la chapelle Saint- Jean

Une minuscule chapelle isolée. Un site grandiose et inspiré, où semble se résumer le "génie du lieu" des Alpes-de-Haute-Provence : adossée aux dernières collines du pays de Forcalquier, dominant de trois cent mètres la vallée de la Durance, elle fait face à la masse sombre des premiers sommets alpins.

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 La surprise est totale lorsqu’on passe la petite porte. L’espace de lumière, sous l’entrelacement des courbes d’une voûte immaculée, est habité par l’étonnante présence d’un mobilier liturgique contemporain. Ses lignes sombres et rigides dessinent une puissante symétrie qui converge vers un autel d’une audacieuse architecture : une dalle d’acier se tient là, dans un parfait et fragile équilibre, comme le fléau d’une balance sur un étroit couteau, et engendre à son tour, autour de lui, un fort sentiment d’équilibre tant physique que psychique. Et l’émotion fait place à la surprise de la rencontre. Par cette alliance de la force statique et du vide lumineux, de la puissance et de la douceur, cet espace n’est-il pas la " concrétisation " du génie du lieu qui avait été pressenti en s’approchant ?

 Mais la recherche de l’équilibre serait insignifiante sans l’oblique de la croix, seul élément dynamique de l’ensemble ; sans aussi la présence juste, à la fois forte et discrète, de la statue de Saint Jean-Baptiste (œuvre saint sulpicienne de qualité repeinte du même blanc que les murs), et sans l’ouverture des vitraux, dont les courbes peuvent évoquer le tracés d’un chemin dans le désert. La croix suscite l’étonnement, et sa signification s’enrichit de multiples résonances. Elle est d’abord à taille humaine : à la fois croix du Golgotha et croix du disciple, déposée là le temps d’une pause, d’une station. On se l’approprie, et il faudra la reprendre. Mais elle évoque aussi cette grande croix-bâton que l’iconographie traditionnelle met dans la main du Baptiste au désert. Le dialogue entre la statue et la croix est ici parfaitement juste.

 Le plus étonnant, dans cet ensemble, est la douceur qui émane de l’acier. Sa patine cirée lui donne des reflets de vieux cuir et les tranches des dalles, découpées au chalumeau (oxycoupage) accrochent la lumière de façon particulièrement sensible. La douceur de l’éclairage venu du sol contribue à cette ambiance chaleureuse, paradoxale quand on pense que cet espace se résume à des murs blancs et de l’acier.

 Seuls peut-être les enfants de la région, menés là-haut en pèlerinage chaque année par le curé de Château-Arnoux, se souviendraient de cette chapelle, si une association n’avait eu le courage et l’énergie de mener à bien cette œuvre de restauration et de création. Le miracle (le deuxième depuis la fondation de la chapelle au XVIIème siècle) se produisit en 1988, avec la rencontre d’un enfant du village, devenu un artiste de renommée internationale, vivant et travaillant à New-York : Bernar Venet.

Dès le début du projet, il accepta d’offrir gratuitement sa contribution : la conception de l’ensemble et la réalisation de certaines pièces du mobilier. Une seule condition : il demandait " carte blanche ". La profonde culture chrétienne de l’artiste, la bienveillance du clergé local et la ténacité de l’association contribuèrent à cette réussite. Le coût de l’acier et de sa technique particulière de découpe nécessita un patient travail de mécénat. L’œuvre n’est d’ailleurs pas entièrement achevée, puisque Bernar Venet projette encore de créer un tableau à l’entrée de la chapelle : dans une fine épaisseur de boue faite de terre et d’eau du Jourdain, il voudrait qu’un doigt (il espérait celui de Jean-Paul II) écrive cette phrase : " Jean n’était pas la lumière, mais le Témoin de la lumière ". Un clef pour comprendre son œuvre.

 

Chroniques d’Art sacré N° 88 – Hiver 2006

 

Le sens spirituel de l’art dans les églises :

 

Une œuvre d’art contemporain dans une église … Cherche-t-on une nouvelle utilisation pour nos édifices religieux ?

Certains, habitués à voir nos églises déjà utilisées comme salles de concert ne s’étonneront pas. D’autres, fidèles à venir célébrer et se recueillir en ce lieu, pourront s’inquiéter de cette intrusion dans le cadre de leur vie spirituelle.

Mais écoutons ce que l’église nous dit d’elle-même. Elle ne veut pas se réduire à n’être qu’un chef-d’œuvre du patrimoine, ni même seulement un simple endroit propice à la méditation, les yeux fermés. L’église, dans on architecture et sa beauté mêmes, est une partie intégrante de la liturgie chrétienne. Au même titre que l’eau fraîche du baptême, l’huile parfumée, le pain et le vin de l’eucharistie. La liturgie, pour la foi des chrétiens, est constituée d’expériences sensibles dans lesquelles Dieu se donne à nous : le parfum de l’encens, le son des chants, le goût du pain, le chatoiement des vitraux deviennent réellement des expériences spirituelles, des expériences de Dieu.

Dieu s’est fait homme, " le Verbe s’est fait chair ", pour rendre Dieu perceptible à nos sens corporels et se donner à l’homme dans son corps, par ses sens.

Un chemin de lumière s’est ainsi ouvert dans la création, dans la matière, pour qu’à travers elle, Dieu descende vers l’homme, et l’homme monte vers Dieu. Chemin de lumière qui pénètre nos sens, et qui ouvre, en celui qui s’y abandonne, un chemin secret par lequel Dieu lui-même peut nous rejoindre.

Voilà l’enjeu véritable de la présence d’œuvres d’art dans une Eglise. Et que cette œuvre soit romane, baroque ou contemporaine, cela ne change rien : cette présence est spirituelle.

L’art contemporain, dans sa vocation à toucher les sens le plus directement possible –pensons au rouge pur des vitraux de Salagon, à l’acier brut du mobilier de Bernar Venet à Château-Arnoux, … - , serait même particulièrement apte à nous apprendre à nous accueillir cette présence spirituelle dans l’expérience sensible.

Frère Philippe Markiewicz

Moine à l’abbaye de Ganagobie.

 

 

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21 mars 2014

Amis de passage ou pèlerin d'un jour ....

Nous vous ouvrons les portes ..........

26

Qui que tu sois,

Nous sommes heureux de t'accueillir

Te voilà dans une chapelle, lieu de prière et de silence,

Que nous te demandons de respecter,

Cette chapelle est le témoin

que des générations précédentes nous ont laissé :

Témoin de l'habileté de leur savoir faire,

Témoin de la foi en leur Dieu.

 

I ci, ils ont porté leurs joies et leurs peines.

Ici, ils ont célébré la présence de Jésus-Christ.

En priant Saint Jean-Baptiste , leur saint patron.

 

Qui que tu sois, nous te faisons confiance :

Ne trouble pas le silence...

Avec tes yeux et on coeur,

Regarde la beauté du travail des hommes,

Cherche la présence discrète de Dieu.

 

Ami de passage,

Que cette visite reste en toi,

Comme un moment de paix....

 

19 mars 2014

Les deux patrons de la commune : Saint Jean et Saint Sébastien

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Les deux bustes que l'on retrouve dans l'église de Château-Arnoux.

17 mars 2014

Les pèlerinages à la chapelle Saint-Jean de Château-Arnoux, aujourd'hui :

Actuellement, trois pèlerinages sont toujours pratiqués qui suscitent la ferveur de nombreux Jarlandins et Saint-Aubannais, attachés à l’ancestrale coutume. Celle-ci est illustrée par un cantique en provençal composé par le Père Eugène CLER en 1906 et chanté en chœur par l’assistance à l’issue de la messe, à la gloire du Saint Jean-Baptiste, patron vénéré du village.

Les dates sont :

Jeudi de l’Ascension

: messe à 10 h 30 et selon la coutume très ancienne, bénédiction des navettes et des fruits de la terre.

Samedi avant le 24 juin

: Messe à 18 h 00 animée par ln groupe folklorique " Lei Dansaire de Sant Dounat ".

Dimanche qui suit le 29 Août :: Messe à 10 h 30

Une association " Les Amis de la chapelle Saint Jean " s’est constituée le 15 février 1988 et déclarée le 21 mars 1988 à la Sous-Préfecture de Forcalquier (04) sous le numéro 4919, en vue de préserver l’édifice, de conserver le mobilier et de restaurer l’ensemble avec l’aide des Pouvoir Publics, le concours assuré de la Municipalité et la participation bénévole de nombreux Jarlandins et Saint-Aubanais..

En effet, la sauvegarde de notre patrimoine religieux et culturel implique l’entraide et la solidarité de tous ceux qui ne veulent pas voir disparaître les témoignages de notre passé, garant d’un avenir prometteur légué aux générations futures.

Visite de la chapelle :Des permanences sont assurées tous les mercredis de 16 h 00 à 19 h 00, du mercredi précédent le 14 juillet au dernier mercredi d’août..

17 mars 2014

Qui est Saint Jean-Baptiste ?

Saint Jean-Baptiste est considéré comme le dernier et le plus grand des prophètes de l’Ancien Testament. Il précède et annonce le Christ dans la prédication et le baptême, d’où son nom de Précurseur. Il est né en Judée, fils d’Elisabeth cousine de la Vierge Marie et de Zacharie, prêtre du temple de Jérusalem, et par conséquent cousin de Jésus de Nazareth, le Christ. 

SAINT JEAN-BAPTISTE

Saint Jean-Baptiste

avec la peau de chameau.

Jean vivait dans le désert en ascète ; il était vêtu d’une tunique en poils de chameau, se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles. Beaucoup de gens venaient l’écouter : Jean-Baptiste les invitait à la conversion. Ceux qui voulaient changer de vie descendaient dans le Jourdain et Jean les baptisait en les immergeant dans l’eau qui lave et purifie, d’où son nom de BAPTISTE. C’est Jean qui a désigné clairement Jésus comme " L’Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde ". Jean s’efface devant Jésus et il cède joyeusement la place à Celui qui est le Fils de Dieu, né de la Vierge Marie, le seul qui pardonne le péché et donne la Vie éternelle. Jean-Baptiste avait faim et soif de justice. Il avait reproché au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère. Hérode le fit mettre en prison à Machéronte où il fut décapité.

 Le plus bel éloge de ce grand Saint patron de Château-Arnoux, a été rendu par Jésus lui-même : "Parmi ceux qui sont nés de la femme, et n’y en eut jamais de plus grand que Jean-Baptiste."

 

Page 3 : texte du livre : spiritualité de l’immanence dans l’art. De BV

 

 

 

16 mars 2014

Présentation de la chapelle Saint-Jean à Château-Arnoux

Château-Arnoux

Haut lieu de pèlerinage, depuis sa création en 1668, la Chapelle Saint Jean-Baptiste, située sur un replat, est adossée au promontoire qui domine la vallée de la Durance.

Du haut de ses six cent soixante-six mètres elle veille sur le village et la citée qui s’étalent harmonieusement au pied de la légendaire colline du même nom.

 Son style de construction et son aspect intérieur sont le reflet de la modestie et de la simplicité qui caractérisaient le paysage de la Haute Provence d’autrefois.

 La chapelle ne comporte qu’une nef à deux travées, une voûte ordinaire, sans recherche d’éclat qui se termine par une abside semi-circulaire.

 

A l’origine, l’abside était ornée d’enluminures, mais l’ensemble était passablement dégradé par l’usure du temps. Trois vitraux avaient été posés à la fin du siècle dernier, mais ils ont aujourd’hui été remplacés. Deux tableaux existaient à l’intérieur de la Chapelle : l’un représentait le Saint s’adressant à la foule, l’autre la décollation de Saint Jean-Baptiste, ce dernier avait été lacéré par des vandales. Ils sont aujourd’hui déposés à l’intérieur de l’église du village. 

Une petite lucarne à gauche de l’entrée principale a fait l’objet d’un aménagement ultérieur, tandis qu’au-dessus de cette même entrée à l’ouest, une tribune flanquée d’une imposante balustrade est accessible par son ouverture au Nord. Au dessus de la porte d’origine, un œil de bœuf a fait l’objet d’une restauration d’après un dessin de Bernar VENET.

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Les Amis de la chapelle Saint-Jean-Baptiste à CHATEAU-ARNOUX/SAINT-AUBAN
  • Saint Jean-Baptiste : En beaucoup d'endroits en Provence, ce nom évoque de grandes fêtes, mais aussi des lieux très particuliers. Et c'est bien le cas à Château-Arnoux, où la chapelle Saint-Jean domine le plateau. Ce blog vous invite à découvrir ce lieu.
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